La rénovation du COSEC, notre vieux gymnase côté Montgolfier, est le projet majeur de l’année, poursuivi d’ailleurs sur 2026.
La rénovation, qui est estimée à 4,37 millions d’euros (dont 1,3 million d’euros en 2025), est très largement subventionnée par l’État, le Conseil régional Île-de-France et la Métropole du Grand Paris. La Mairie de Saint-Maurice a réussi à décrocher plus de 60 % de subventions.
Les travaux du COSEC débutent en septembre 2025 pour une durée de 16 mois, autrement dit jusqu’en décembre 2026. « Nous avons souhaité réaliser ces travaux car l’équipement avait besoin d’une rénovation d’un point de vue énergétique pour qu’il consomme moins et qu’il soit mieux isolé. Il s’agit également de remettre les équipements sportifs en bon état et de solidifier les fondations du bâtiment qui a été construit en 70 » indique Léopold Ransy, directeur municipal des Sports. Avant d’ajouter : « Nous allons faire une refonte complète pour une mise aux normes des sanitaires, des vestiaires et des parties communes. Sans oublier la remise en état des équipements sportifs modernes et la partie consommation énergétique, avec la toiture qui va être refaite ! ».
Les travaux en détail
- Rénovation énergétique de l’ensemble du bâtiment,
- Valorisation architecturale des façades,
- Amélioration des performances acoustiques de la grande halle,
- Mise en accessibilité intégrale du site,
- Renforcement et pérennisation de la structure,
- Réhabilitation du sol sportif de la grande halle.
Les menuiseries extérieures actuelles seront intégralement remplacées par des menuiseries à double vitrage à hautes performances thermiques. Le traitement de l’enveloppe sera mutualisé. Une isolation thermique par l’extérieur (ITE) sera mise en oeuvre, permettant de traiter simultanément les déperditions énergétiques et l’aspect architectural du bâtiment. En complément, le traitement de la charpente contribuera à la réduction des nuisances sonores dans la grande halle, en améliorant la qualité acoustique de l’espace. L’ensemble des toitures sera traité dans le projet.
Le volet accessibilité constitue une priorité du programme. Il prévoit l’installation d’un ascenseur pour desservir l’ensemble des niveaux, la mise en conformité des circulations horizontales et verticales (habillage des escaliers, élargissement des cheminements), la création de places accessibles dans les gradins et l’aménagement de l’accès au terrain.
Afin d’assurer un cadre d’usage renouvelé, plusieurs travaux de second oeuvre sont également programmés, notamment :
- la reprise intégrale du sol du gymnase principal avec un revêtement conforme à la pratique sportive intensive,
- le déploiement d’un éclairage LED sur l’ensemble du site pour une meilleure efficacité énergétique,
- la réfection des peintures dans les zones à usage sportif, les circulations, les sanitaires et les vestiaires,
- la reprise fonctionnelle des vestiaires.
Ce projet global vise une montée en performance énergétique, technique et fonctionnelle de l’équipement, tout en assurant un renouvellement du confort d’usage et une mise en conformité réglementaire (accessibilité, sécurité…).
Zoom sur les subventions
- DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local) – Fonds Vert : 900 000 €
Le Fonds vert entend soutenir les investissements locaux pour accélérer la transition écologique dans les territoires. Et ce, dans les domaines suivants : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.
- Sipperec (Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication) : 68 014 €
- Métropole Grand Paris – FIM (Fonds d’investissement métropolitain) : 767 434 €
- Région Île-de-France : 450 000 €
Des solutions trouvées
Lors des travaux, les salles de la ville accueilleront les associations sportives : Espace Delacroix, salle Louis Jouvet, salle des Familles… Toutes les activités sont ainsi maintenues et il va être par exemple possible de pratiquer du badminton à l’Espace Delacroix. Léopold Ransy ne manque pas de préciser : « On pousse les murs avec des salles qui ne sont pas toujours spécifiques à l’activité ! Ça demande de l’adaptation, mais en tout cas, on permet aux clubs de continuer leur activité sans qu’ils aient à fermer, en les répartissant ailleurs. La totalité des utilisateurs du COSEC sont concernés, et il va y avoir un impact également sur les autres usagers étant donné qu’on se déplace dans d’autres salles. »