Jean-Yves Guionet : Peintre

Jean-Yves GUIONET pratique la peinture depuis l’enfance et participe à des stages de formation artistique régulièrement.

1984, formation artistique avec : 

• J.C.Athané membre de l’institut  académique des Beaux-Arts de Paris A.
• Tiphaine diplômé des Beaux-Arts de Paris, membre et élu dans des associations d’artistes plasticiens.

Jean-Yves Guionet est formateur et animateur d’artistes plasticiens autour de la philosophie du « sensualisme » (prolongement contemporain de la pratique picturale, impressionniste et abstraction lyrique). Depuis plus de 30 ans ce groupe, « le Sensualisme » défend la peinture comme médium de recherche en tant qu’art majeur et s’efforce de comprendre dans l’expérience esthétique, ce qui différencie la création expressionniste de l’image conceptuelle. Jean-Yves Guionet en est le fondateur.

« Le sensualisme est une philosophie influencée par l’empirisme, le sensualisme c’est la connaissance par les sens. Il affirme qu’il n’y a pas d’idées d’innées ; sensations et connaissances sont coextensives. Toute connaissance, toute réflexion, tout acte d’imagination n’est qu’une sensation mémorisée ».

La peinture de Jean-Yves Guionet nous saisit immédiatement car, ni figurative, ni abstraite, mais parti pris exclusif pour la matière ou la spontanéité, elle navigue entre ces choix, elle les utilise tous, les cache, les dévoile. Coloriste à coup sûr, la démarche de Jean-Yves Guionet se caractérise essentiellement par son engagement pour faire affleurer sur la toile l’émotion. Sa peinture est une recherche sur le sensible et la matière.
Il ne travaille pas sur l’illustration d’une idée de quelque chose d’intelligible. C’est la perception d’un corps qui s’exprime, d’un corps qui retrouve la trace de ses émotions, d’un corps qui danse, alliant « la spontanéité de l’enfant et la sagesse du vieillard » (Delacroix)
Professeur d’atelier, JY Guionet a entrainé ses élèves vers une peinture active, celle des émotions, se battant contre les idées reçues et contre ces mauvaises habitudes du regard et du geste, en faisant travailler la mémoire émotionnelle et l’intelligence des sens.

   « Ma recherche se situe vers une figuration imaginaire basée sur le souvenir du vécu pour inviter le spectateur à être actif, je travaille beaucoup avec modèle ou sur le motif pour développer la mémoire émotionnelle ce qui me permet de déformer à loisir et d’improviser en fonctions des rythmes et des couleurs. Je me détache au maximum du dessin qui enferme un peu trop l’imaginaire »

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